À chaque fois qu'une région du globe subit les effets dévastateurs de la nature en colère, la majorité des peuples de cette terre se mobilisent sans aucune discrimination de couleur, de race, de religion et de conviction politique, pour venir en aide aux sinistrés.
À première vue c'est un peu étrange, considérant le fait qu'il n'y a jamais autant de guerres et de violence en ce monde qu'aujourd'hui. Cependant, le fait que ces guerres et que la violence soient éparpillées un peu partout sous des formes plus ou moins visibles, ça ne semble pas si dramatique lorsqu'on le compare aux grandes guerres, d'où la mauvaise comparaison.
Peu importe le propos n'est pas la, mais plutôt dans le fait que nous sommes plus violents que jamais, mais paradoxalement nous sommes aussi plus compatissant que nous ne l'avons jamais été avec l'ensemble des peuples dans les moments de grandes catastrophes.
Pourquoi ?
Parce que foncièrement nos aimons aider les autres et nous aimerions que tout le monde sur cette planète puisse vivre une vie heureuse, en toute liberté et à l'abri de l'adversité et des contraintes imaginées par l'homme, en clair, on rêve d'un monde meilleur.
Ceci dit, ces situations nous donnent l'occasion de participer à quelque chose de concret et d'avoir la franche occasion d'agir concrètement dans ce rêve fou d'un monde juste et bon. Il ne faut pas chercher de midi à quatorze heures pour comprendre ce besoin qu'éprouve bon nombre d'entre nous, c'est naturel chez l'être humain de vouloir aider les autres quand ils acceptent de se faire aider pour ensuite se prendre en main.
Pourquoi n'agissons pas de la même manière au quotidien?
Pour éviter une analyse en quarante volume, disons que dans notre fort intérieur, nous avons une peur chronique de se faire avoir par les gens qu'on aide et que ces personnes ne feront rien pour se prendre ne main. Ensuite, nous oublions que d'aider une seule personne est aussi important que de venir en aide à ses sinistrés issus de grandes catastrophes naturelles.
Voici une petite histoire simple et bien connue pour illustrer le propos
Un matin, un petit garçon se promenait sur la plage déserte avec son grand-père. À toutes les deux minutes, le grand-père se penchait, ramassait quelque chose par terre qu'il rejetait aussitôt dans l'océan. Intrigué, après la dixième fois, le petit garçon s'est arrêté de marcher et a demandé à son grand-père :
« Que fais-tu, grand-papa ? »
- Je rejette les étoiles de mer dans l'océan
- Pourquoi fais-tu cela, grand-papa ?
- Vois-tu, mon petit fils, c'est la marée basse et toutes ces étoiles de mer ont échoué sur la plage. Si je ne les rejette pas à la mer, elles vont mourir parce que dans quelques heures elles sécheront sous les rayons chauds du soleil.
- Je comprends, a répliqué le petit garçon, « mais grand-papa, il doit y avoir des milliers d'étoiles de mer sur cette plage, tu ne peux pas toutes les sauver. Il y en a tout simplement trop. Et de plus, grand-papa, le même phénomène se produit probablement à l'instant même partout sur des milliers de plages à travers le monde. Ne vois-tu pas, grand-papa, que tu ne peux rien y changer ? »
Le grand-père a souri et s'est penché, il a ramassé une autre étoile de mer. En la jetant à la mer, il a répondu ceci à son petit fils : « Tu as peut-être raison, mon garçon, mais ça change tout pour celle-là ! »
Pour aider les autres, il s'agit d'agir concrètement et surtout dans la mesure de vos moyens. Vous voulez vraiment aider les autres alors il suffit de chercher tout près de vous et vous trouverez d'innombrables occasions de le faire.
Ne sous-estimez pas les impacts de l'aide que vous apportez à quelqu'un, rappelez vous que les effets de votre aide à une personne peut facilement avoir des impacts tout autour de cette planète. Le monde est vraiment petit et la proximité avec les autres peuples de la terre n'a jamais été aussi grande.
Suis ton coeur, pour que ton visage brille durant le temps de ta vie Plathotep
Qui je suis...
mercredi 3 février 2010
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