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mardi 26 janvier 2010

Comment accompagner les adolescents dans leurs développements de vie sans les envahir

Malgré leurs comportements d’assurance qui sont les leurs, les adolescents sont souvent rongés d’angoisse et de doute. Ils ont donc terriblement besoin que les adultes et singulièrement leurs parents, leur manifestent de réguliers témoignages de leur confiance.

Un coup d'oeil au comportement des parents dans la communication avec un adolescent

La confiance en soi est à la base de toute possibilité de réussite. Plus nous sommes persuadés que notre enfant peut réussir, plus il croira en lui et plus ses chances de réussite dans ses projets seront grandes.

Porter un jugement négatif sur l’adolescent en tant que personne, même pour rire ou sous forme de taquinerie, c’est risquer de le marquer profondément et de l’ancrer négativement dans des images de perdant qui auront des impacts négatifs sur son estime de soi. En agissant de la sorte, on colle sur l’adolescent une étiquette qui risque de l’accompagner tout au long de sa vie. Même une fois devenu adulte, il continuera à s’enfermer dans les croyances limitantes que vous lui avez ainsi collé à la peau.

Veillez aussi tout particulièrement à bien gérer votre communication non-verbale. Rien ne sert en effet de réciter un discours positif, si tout dans votre attitude dénote le contraire. Ainsi, il est des regards ou de simples mouvements de tête qui en disent bien plus long que de trop longs discours.

Votre adolescent n’est ni bon ni mauvais. Seuls ses résultats sont éventuellement quantifiables de la sorte et encore, qui sommes-nous pour critiquer un résultat!  On veillera ainsi à systématiquement mettre en évidence les évolutions de résultats plutôt que se centrer sur l’un d’entre eux en particulier. Les évolutions, moins brusques, permettent de mieux anticiper les dérapages et de prendre du recul sur les raisons des résultats, disons moins acceptables.

Il est impératif de refuser systématiquement de culpabiliser l’erreur chez l’adolescent. Il s’agit au contraire de la dédramatiser et de lui rendre un statut d’indice d’un cheminement d’apprentissage. C’est dans la mesure où il se montrera capable d’identifier ses erreurs, d’oser les montrer et en parler, de se pencher dessus avec sérénité pour tenter de les comprendre, que l’adolescent sera capable de les utiliser, c’est-à-dire d’en apprendre quelque chose. Or, l’erreur, chacun le sait désormais en pédagogie est source d’apprentissage. Souvenez-vous que pour apprendre il faut l’oser.

Comment réussissez-vous à guider vos adolescents sans imposer vos façons de faire ?

Et vous chers adolescents (jeunes adultes), comment réussissez-vous à guider vos parents pour qu'ils vous laissent faire vos apprentissages sans toujours intervenir ?

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