Suis ton coeur, pour que ton visage brille durant le temps de ta vie Plathotep

vendredi 23 octobre 2009

Les itinérants, les sans-abris ces inconnus

Pour les gens qui vivent dans les grandes villes, le phénomène des itinérants ou des sans-abris est quelque chose de normal, il n'y a rien d'extraordinaire de voir une de ces personnes nous demander de l'argent par un sourire et la plupart du temps un merci même si on ne lui donne rien.

Chaque fois que je vois une de ces personnes et je dis bien chaque fois, je me demande toujours qu'est-ce qui a bien pu se passer dans la leur vie pour être devenu ce qu'ils sont aujourd'hui. Bien sûr je suis conscient qu'il y a un certain nombre de ces personnes qui se retrouvent à la rue parce qu'ils ont une maladie mentale et qu'elles ne sont pas traitées et suivies adéquatement. Cependant, nous savons tous que la majorité des sans-abris ne sont pas dans cette situation.

Je fais cette réflection ce matin parce que dernièrement je suis allé au centre-ville de Montréal (ma ville) et il y avait un sans-abris qui était à côté d'une de paiement de stationnement et avec sa casquette qui m'a salut avec un beau bonjour. Je lui ai rendu la pareille ensuite il s'est mis à m'expliquer que la borne semblait refuser toutes les cartes de crédit, mais quelle surprise, sa façon de s'exprimer, son vocabulaire, son élocution et son attitude enjoué m'a tout simplement impressionné.

Il est clair que j'avais devant moi une personne intelligente, probablement instruite et qui savait s'entretenir avec les gens mieux que la plupart des gens que je connais. Encore une fois, j'étais devant une personne qui vivait une situation de vie que je ne pouvais pas m'expliquer. Je comprends qu'une personne en dépression nerveuse puisse arriver à un moment de sa vie tout laissé tomber le temps de se soigner, mais les sans-abris ne sont pas tous des gens en dépression nerveuse!

Tout ceci pour dire que lorsque vous êtes en face d'un sans-abris, prenez le temps de vous poser quelques questions comme ; est-ce que c'est vraiment ce que cette personne veut comme vie ? Était-ce vraiment dans ses rêves les plus fous de devenir un sans-abris ?

Juste de poser la question sur le coup déclenche un sentiment de compassion envers ces gens. Une compassion qui n'est pas de la pitié, mais un sentiment qui fait en sorte qu'on laisse tomber notre jugement négatif et qu'on tente, ne serais-ce qu'un instant, de se mettre dans leurs souliers. C'est à partir de cet instant qu'on se rend compte que ces personnes ont besoin d'être traité comme vous et moi, c'est-à-dire d'égal à égal, avec respect malgré leur aspect physique. N'oublier jamais le dicton "l'habit ne fait pas le moine", vous n'avez qu'à penser à nos bandits en cravate!

Dites-moi ce que vous en pensez, dites-moi comment réagissez lorsque vous êtes face à ces gens.

1 commentaire:

  1. C'est vrai que de parler avec ces personnes naufragés de la vie surprend parfois et cela me révolte encore plus de voir que notre société engendre ce type de situation et de malheur.
    Régulièrement, les sondages en France tendent à indiquer que la majorité des gens pensent que personnes n'est à l'abri, ce qui indiquent bien la fragilité de notre système de société.

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